Cosmogonies
2011

« La géographie est une imitation de la partie
connue de la terre ». Ptolémée

Mon travail interroge le réel et ses apparences, ainsi que la photographie elle-même, ses degrés d’« 
opacité » et de « transparence ».
Dans cette interrogation, la photographie et particulièrement son matériau, la lumière, est un espace
philosophique plus qu’un simple outil.
« Cosmogonies » tente de conjuguer cet esprit et mon intérêt pour la carte, dimension très forte de
mon imaginaire.
Pour quelle raison ai-je toujours regardé la carte avant d’arpenter le territoire ?
Entre autres par ce qu’implicitement , la carte dit l’humanité.
Qu’il s’agisse de l’appréhension du ciel ou de la terre sur le même territoire de l’Arpajonnais, la
réalité photographique que je propose est celle d’une réécriture par collages, hybridations plastiques
de lieux visuels (la photographie) , physiques (la carte) et mentaux (l’imaginaire).
Les « objets-monde » (Paysages), territoires en devenir de l’Arpajonnais, répondent aux
« corps stellaires » (Horloges célestes), cadavres de paysages que seule la relation entre espace,
temps et lumière nous permet de percevoir et capter aujourd’hui.
Entre eux, l’écart, et dans cet écart, des réalités qui semblent se toucher.

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