Les livres, 2001

Maryse Bordet-Maugars :
"Parlons des ces écritures, qui questionnent beaucoup, cet envers des choses, cette trace imperceptible, illisible. C’est presque l’inverse du début de votre travail basé presque exclusivement sur l’empreinte ! On est ici sur une corde raide, à la limite de la visibilité, ce qui constitue une dimension contemporaine très nette."

Evelyne Coutas :

"Le retour à la prise de vue et à la représentation est très présent dans mon travail depuis 1999. Ce n’est sans doute pas un hasard.
Par ailleurs, la notion de trace me semble aujourd’hui épuisée. On a beaucoup insisté dans les années 80-90 sur les notions d’empreinte, d’index, d’indice. On a mis de côté le fait que la photographie peut aussi représenter quelque chose, un monde, un sujet, un évènement.
Avec les écritures, j’ai éprouvé le besoin de retourner à une photographie qui désigne de façon radicale, à la limite du trompe-l’oeil. Ce après avoir longtemps joué sur des dispositifs basés presque exclusivement sur l’empreinte : une forme de retournement ou de volte-face sans doute nécessaires à mon cheminement. D’où le jeu entre le livre blanc et le livre noir, réalisé, lui, en photogramme."

Extrait de l’ entretien avec Maryse Bordet Maugars,
directrice de l’artothèque universitaire, Lieusaint

Séries de 15 épreuves argentiques et 15 photogrammes, 50x60

livre blanc, 50x60, 2001
Livre blanc, détail page 1
Livre blanc, détail page 3
Livre blanc, détail page 15
Livre noir, 50x60, 2001
Livre noir, détail, page 15
Livre noir, détail, page 7
Livre noir, détail, page 12