Que s’est-il passé à Nevers, dans sa ville natale, dans cette Nièvre où elle a été élevée ?
Que s’est-il passé dans sa vie pour qu’elle soit ainsi, si libre et traquée à la fois, si honnête et si malhonnête à la fois, si équivoque et si claire ?
Si désireuse de vivre des amours de rencontre ? Si lâche devant l’amour ?
Marguerite Duras, Hiroshima mon amour.
Installation "Des torrents d’amour", PAC des Ouches, Nevers 2015
lien :
http://www.evelynecoutas.net/?Des-torrents-d-amour-2009-2010
Le mot de Denis Thuriot,
maire de Nevers
La photographie est dans doute l’art le plus intime et le plus sensuel. Il exige d’être attentif, de savoir ressentir ce que l’image montre tout en étant tributaire du hasard.
Cette corrélation qu’Anatole France résumait par ces mots « En art comme en amour, l’instinct suffit » est une chose que je connais depuis mon enfance, par l’héritage de mon grand-père, Pierre Prémery, qui a immortalisé Nevers et sa région à travers son siècle, de ma grand-mère qui l’a accompagné toute sa carrière, de ma mère Monique Turion-Prémery, également photographe. Retour ligne automatique
C’est en partie cette représentation de Nevers, que m’ont laissé les miens, qui est à la base de mon engagement politique. L’image est là pour laisser une trace émotionnelle de notre histoire, individuelle ou collective.
C’et ce qu’on bâti des photographes tels qu’Edouard Boubat, Robert Doisneau dont chacun garde en mémoire son ‘Baiser de l’Hôtel de Ville », Sabine Weiss qui a fixé l’intimité humaniste des grandes célébrités ou Alain Gaymard.
La photographie fixe un instant intime pour le confier à l’humanité toute entière. Un instant de bonheur, un instant de souffrance, un instant de l’imaginaire et de l’émotion comme le montrant les invités de cette 6e édition : Pauline Sauveur, Eric Pouyet, Gisèle Didi, Thierry Vasseur ; ou de l’expérimental comme le prouvent les oeuvres d’Evelyne Coutas. Retour ligne automatique
La responsabilité du photographe est énorme : souvent spectateur d’un instant, il immortalise la vison d’une époque en lu étant fidèle ou en la distordant, pour en laisser une vision créative.Retour ligne automatique
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Sabine Weiss, Evelyne Coutas, Annette Doisneau.